Du sanskrit upala (pierre précieuse), l’opale est une pierre fine appréciée pour ses reflets irisés rappelant l’arc-en-ciel. Le terme grec opallios désigne d’ailleurs ce changement de couleur si particulier. Selon Pline l’Ancien, auteur de l’Histoire Naturelle, l’opalus (pierre de plusieurs éléments) associe les meilleures caractéristiques de la plus belle des pierres précieuses, pour que toutes les couleurs brillent ensemble dans une même combinaison.
L’opale est un minéral siliceux hydraté contenant des inclusions diverses. L’opale présente une large gamme de couleurs, du noir au blanc laiteux, en passant par le vert, le bleu, l’orange ou le rouge.
Broche ligne en or jaune 18K (750°/00) sertie d’un cabochon d’opale.
Milieu 20ème siècle
Crédits : Diamantiques
Toutes les opales ne sont pas utilisées en joaillerie. Seules les pierres présentant un jeu de couleurs sont reconnues comme étant fines. On parle alors d’opales nobles, les opales communes étant strictement opaques et unies. Le phénomène d’opalescence est dû à la diffraction de la lumière sur de minuscules sphérules de silice arrangées selon un réseau cubique.
La plupart de ces opales nobles sont polies et taillées en cabochon, de façon à mettre en valeur leur iridescence, qui varie selon l’angle de vision. L’Australie fournit 90% des opales mondiales, le reste venant du Brésil, des Etats Unis, du Guatemala, du Honduras, d’Indonésie, de Nouvelle-Zélande, de Russie… D’après une légende aborigène, lorsque le Créateur est descendu sur terre, les pierres ont été frappées de son arc-en-ciel et sont devenues vivantes, étincelant de mille couleurs.
L’opale de feu est la plus célèbre et la plus recherchée des opales nobles. Elle est ainsi nommée pour sa couleur rouge-orangée évoquant la chatoyance des flammes. Le Mexique est le principal producteur de ces opales, mais on en trouve également en Australie, au Brésil, aux Etats-Unis, au Guatemala et au Kazakhstan.
L’opale a su séduire les rois comme les célébrités. Certaines opales sont ainsi restées dans l’Histoire comme l’opale d’Andamooka, offerte en 1954 à la reine Elizabeth II lors de son premier voyage officiel en Australie. Pesant 203 carats, elle est sertie sur un collier de diamants et présente des irisations polychromes.
Vous pouvez également admirer de très belles opales à la Galerie de Minéralogie et de géologie du Muséum d’Histoire Naturelle au Jardin des Plantes à Paris.
Opale d’Andamooka (203 cts) offerte à la reine Elizabeth II en 1954 et montée sur un collier de diamants.
Si vous souhaitez faire l’acquisition d’une opale, sachez que sa valeur dépend de la couleur de ses irisations (les jeux de lumière rouge sont plus rares et recherchés que les bleus et verts, par exemple) ainsi que de l’intensité de cette opalescence (plus la pierre aura d’éclat, plus elle sera cotée).
L’équipe Diamantiques a sélectionné pour vous quelques bijoux ornés d’opales et reste également à votre disposition pour expertiser et vendre les vôtres. N’hésitez pas à nous contacter et à prendre rendez-vous avec les experts dans nos bureaux parisiens !
Collier en or jaune 18K (750°/00) composé :
-d’un pendentif “pingouin” en or brossé retenant un cabochon d’opale blanche de 2.90 cts, dont l’oeil est figuré par un diamant rond brillanté,
-et d’une chaîne maille forçat en or jaune, fermoir anneau.
Crédits : Diamantiques
Enfin, l’opale contenant entre 3 et 30% d’eau, c’est une pierre particulièrement sensible aux pressions et aux chocs. Lorsqu’elle se déshydrate, des fissures peuvent se former à sa surface, ce qui diminue son iridescence .
Pour préserver les qualités de vos gemmes, nos experts gemmologues vous recommandent de les conserver dans de la ouate humide. Pour les nettoyer, préférez toujours un chiffon doux qui ne les rayera pas.
