Selon Diana Vreeland, rédactrice en chef du Vogue américain dans les années 1970, “Le serpent est le motif dans le vent dans l’univers de la joaillerie… On ne s’en lasse jamais“. Ce n’est pas la maison Bulgari qui lui donnerait tort avec sa désormais mythique collection Serpenti dont le succès ne se dément pas.
Le reptile, symbole antique de sagesse, de vie et d’éternité, a fait son apparition chez le joaillier romain au début des années 1940. L’utilisation ingénieuse du “spirotube” ou “tubogaz” (bandes tubulaires en métal articulées) permet de créer des formes souples et ondulantes comme les montres bracelets qui évoquent un serpent venant s’enrouler autour du poignet.
En 1962, sur le tournage de Cléopâtre, Elizabeth Taylor immortalise la montre reptilienne pavée de diamants et d’émeraudes et contribue au mythe de la femme Serpenti, séductrice et envoûtante, telle une reine d’Egypte des temps modernes.
Dans les années 1960 et 1970, les bracelets serpents Bulgari se font plus réalistes et se parent de diverses gemmes colorées et d’émaux chatoyants pour un rendu virtuose des écailles.
Le Serpenti Bulgari, aujourd’hui décliné en bagues, colliers, montres et autres bracelets, continue d’envoûter et d’imprimer son magnétisme légendaire.
