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Retour sur l’exposition Bijoux de Scène de la Comédie Française

29 octobre 2024

Exposition inaugurale des nouveaux locaux de l’école des arts joailliers à Paris dans le 9eme arrondissement à l’hôtel de Mercy Argenteau, cette exposition réunit une centaine de pièces et d’archives issues de la collection de la Comédie-Française.

Diadème de Rachel aux perles et camées pour le rôle de Phèdre, 1843. ©L’Ecole des Arts Joailliers – Benjamin Chelly

Il s’agit de l’exposition inaugurale des nouveaux locaux de l’école des arts joailliers située dans le 9eme arrondissement à l’hôtel de Mercy Argenteau.

L’exposition proposait la réunion d’une centaine de pièces et d’archives issues de la collection de la Comédie-Française des grandes années au tournant du XXeme siècle.

Costume jewellery ou bijoux de théâtre ? Quand les feux de la rampe s’éclairent.

Ce sont des bijoux portés lors des représentations de théâtre. Ils sont faits à partir de matières imitant les matières précieuses. Alliages dorés composés de zinc et de cuivre remplacent les métaux comme l’or, le platine ou l’argent. Et pour les pierres précieuses on utilise le verre dans tous ses états, agrémentés ou non de clinquants posés sous les pierres pour rehausser les couleurs.

Sara Bernhardt dans “Théodora”, 1884 ©Coll. Comédie-Française

Les stars des années 1880-1910 sont les acteurs et actrices de théâtre : de la comédie française comme des théâtres privés. Ils deviennent les « porte drapeaux » des grands ateliers de création. Leur notoriété efface presque celle du créateur ou celle de la marque.

Ainsi la grande Sarah Bernhardt modèle de choix pour René Lalique à la fin du XIXeme siècle. Elle permet au jeune joaillier d’accéder à un monde jusque là étranger pour lui. Les commandes réalisées pour la star sont l’occasion rêvée pour diffuser ses créations pour accéder pleinement à une large reconnaissance. À côté de ces noms aujourd’hui célèbres figurent aussi la maison Bianchini, Théophile Thomas ou des paruriers parisiens utilisant les techniques de la bijouterie traditionnelle. Les thèmes sont multiples inspirés notamment par la Grèce ou l’Égypte, la Renaissance ou l’ancienne Russie.

Couronne de laurier portée par Talma dans le rôle de Néron, 1814. ©L’École des arts joailliers – Benjamin Chelly

Julia Bartet dans la deuxième version du costume de Bérénice, après 1899. ©Coll. Comédie-Française

Si vous avez raté cette belle exposition, vous avez la possibilité d’acheter le catalogue de l’exposition en ligne sur le site de l’École des Arts Joailliers.

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